Additionner .... Soustraire ....
 
» La numérotation complémentaire (1820-1822)
» L'inverseur de marche (1848-1907)


Mise à jour Mars 2013

I) L'inverseur de marche

Vers 1848, Thomas met au point un inverseur de marche. Cet ingénieux système est une réponse à la non réversibilité du mécanisme de retenue. Il permet aux cadrans du totalisateur de tourner "dextrum ou sinistrum" tandis que les cylindres, eux, vont toujours dans le même sens. Pour se faire, il a été placé dans le prolongement de chaque cylindre des doubles pignons mobiles qui rentrent en prise alternativement avec celui du cadran totalisateur. En mode Addition/Multiplication (AM), c'est le pignon antérieur qui engrène avec le totalisateur. En mode Soustraction/Division (SD), c'est le pignon postérieur.

Principe de l'inverseur de marche

Une règle métallique, fixée sur le canon de chaque double pignon permet de déplacer l'ensemble. Sur T1865, l'opérateur peut à sa guise passer en mode AM ou SD grace à un levier placé à gauche de l'inscripteur. Celui-ci est bien sûr relié à la réglette. En fonction des modèles, ce levier pourra être vertical, horizontal, mais pourra prendre aussi la forme d'un papillon, de boutons-poussoir. Notons que cela permet d'identifier très rapidement un modèle.

 

Inverseur de marche sur T1865
Levier de type T1865

 

Un moyen d'identification sûr !
Manivelle amovible (T1848)
Papillon (T1850)
Levier horizontal "bas" (T1852)
Levier horizontal "haut" (T1856)
Boutons-poussoir (T1860)
Boutons-poussoir (T1860)
2e Levier horizontal "haut " (T1863)
Levier vertical (T1865 à P4)


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2013