Multiplicateur et Quotient
Multiplicateur / Quotient à un chiffre
Multiplicateur / Quotient à plusieurs chiffres
Roue
Curseur
Aiguille
Aiguilles
Lucarnes
1820
1822-1848-1850
1856
1851
1855-1907

Mise à jour Mars 2013

I) Les compteurs à aiguille : en quête de l'entier quotient d'une division

En août 1851, Thomas de Colmar dépose un certificat d'addition au brevet de 1850, portant sur un "perfectionnement qui aura pour effet de faire paraître le quotient dans la division, et le produit dans la multiplication". On a placé à la suite du premier cylindre de droite une pièce cylindrique dont la forme étudiée permet de donner à un levier un mouvement de va et vient. Ce levier est lui-même relié à une sorte de fourchette dont les deux bras qui la composent auront pour effet de faire tourner une roue dentée (pignon) dans un sens ou dans l'autre, selon que l'on procèdera à une Addition/ Multiplication ou à une Soustraction/Division.
Ce "pignon" est tout petit de manière à ne pas gêner le fonctionnement des grandes roues totalisatrices. Il communique avec une aiguille qui est placée sur la platine et qui va marquer sur un "cadran" à double rangée de chiffres le nombre de tours de manivelle que l'on fait. On l'a bien compris ! ce "cadran" est gravé sur la platine. C'est l'aiguille qui va indiquer la valeur du quotient partiel. Et comme on a adapté à la platine des cadrans autant de roues (pignons) qu'il y a de cylindres dans la machine, "la même fourchette agira successivement sur ces différentes roues, suivant qu'on les mettra en communication, en portant la platine (déplaçant) vers la droite ou vers la gauche". On aura donc ainsi l'entier quotient de la division !

Mécanisme d'avancement des compteurs à aiguille (Vue en coupe)
  
Mécanisme d'avancement des compteurs à aiguille (Vue supérieure)

 

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2013