Le mécanisme de retenue
                 
Type 1
Type 2
Type3
Type 4
Type 5
Type 6
Type 7
Type 8
Type 9
1820
1822
1849
1850-52
1856-58
1860
1865
1880
1907


Mise à jour Mars 2013

I) L'arithmomètre de 1880 (T1880) :  une machine fantôme ..... ?

Le brevet N° 138912  reste aujourd'hui encore bien mystérieux ! Déposé le 29 septembre 1880 par Thomas de Bojano, le fils de Thomas de Colmar, il semble, aux dires du dépositaire, avoir apporté des améliorations importantes dans la construction de l'arithmomètre, et en particulier au niveau de son système de retenue. Le problème, c'est qu'on n'a jamais retrouvé la moindre machine utilisant ce nouveau mécanisme. Même les futurs modèles de Payen utiliseront le dispositif de T1865. Néanmoins, le brevet en donne une description si détaillée qu'il peut laisser penser qu'au moins un prototype a été construit. Alors, ne désespérons pas ! Peut-être trouverons-nous un jour un exemplaire de T1880 au détour d'une brocante ...
Sur ce modèle, le nombre de pièces utilisées dans la retenue a été réduit de moitié. Dix pièces suffisent désormais pour obtenir un mécanisme complet. L'économie faite est loin d'être négligeable puisque pour un arithmomètre à 20 chiffres, 110 pièces suffisent au lieu de 220 !

Détail des pièces sur T1880
   
1
Une équerre
2
Une croix de Malte
3
Son assiette
4
La roue de retenue
5
Un cylindre de modération
6
Son assiette
7
Un doigt de retenue
8
Un ressort simple
9-10
deux vis pour tenir ledit ressort

 

A la différence de T1865 , la dent de retenue (aussi appelé "doigt") reste fixe sur son axe et c'est la roue de retenue qui, ici, se déplace. L'équerre a également changé de morphologie. Elle est prolongée par une tige coudée et contre-coudée qui fait office de levier. Au moment de la retenue, un plot carré placé sous le cadran exerce une pression sur l'équerre, qui s'échappe. Dans ce mouvement, la roue de retenue (N+1) est amenée devant le doigt, prête à engrener. La retenue peut s'effectuer. Le retour des différentes pièces en phase neutre est également une nouveauté sur T1880. Chaque roue de retenue est fixée à une croix de Malte dont la fonction est d'empêcher toute retenue liée à des mouvements d'inertie. En fin de cycle, une arbre rond en acier passe devant toutes les croix de Malte et les force à revenir en position initiale. Comme les roues de retenue y sont fixées, elles suivent le même chemin.

Mécanisme de 1880

 

Comment d'un simple coup d'oeil puis-je savoir si ma machine est une T1880 dotée de ce nouveau mécanisme ? Rien de plus simple ! Les équerres de retenue sont inversées et ont leur point de fixation à droite. En étant large,  il y aurait une probabilité que l'on trouve un prototype avec un numéro de série allant de SN 1300 à SN 2400.

 

Nouvelle équerre T1880
Ancienne équerre T1865
 
 

 

II) Sources

Brevet N° 138912 de 1880

 

 

 

 

www.arithmometre.org
2013